Collections

Le Musée d’art et d’histoire figure parmi les trois plus grands musées suisses. Encyclopédique, il rassemble des collections variées, fruits de la réunion de plusieurs fonds muséaux et de dons de collectionneurs ou de fondations. Peintures, sculptures, estampes et dessins, livres, objets archéologiques et historiques – dont des bijoux, des montres et des émaux, des textiles, des icônes, des meubles ou de l’argenterie – permettent de voyager à travers le temps et d’explorer les grandes étapes des civilisations occidentales.

Une histoire d’hiéroglyphes… vraiment ?

Les stèles d’Ioupout II et de Nâbastet

La collection égyptienne du Musée d’art et d’histoire compte un bon nombre de stèles. Parmi celles qui sont exposées dans le parcours permanent, deux présentent des caractéristiques particulières en matière d’écriture: la stèle d’loupout II et la stèle de Nâbastet.

Continuer la lecture…

Bouquet de fleurs dans un vase

Fleurs et insectes à profusion

Le bouquet peint défi e également les lois de la gravité, les fleurs s’empilant sans s’écraser, grimpant et s’étirant aux limites du fond sombre sur lequel contrastent leurs couleurs tantôt tendres et aériennes, tantôt éclatantes de vie. Brueghel livra une vingtaine de variations de ce motif dont l’achat permettait que d’autres profitent à leur tour de fleurs impérissables à l’inaltérable beauté.

Continuer la lecture…

De l’eau et des ailes

La Fontaine personnifiée de Jacques-Laurent Agasse

N’est-elle pas intrigante cette Fontaine personnifiée du peintre genevois Jacques-Laurent Agasse? Qui est cette blonde jeune fille immergée jusqu’à la taille dont la chevelure en cascade ruisselle d’eau claire? Pourquoi sa tête dorée est-elle, telle une fleur, butinée par un papillon?

Continuer la lecture…

Le choix du cadre pour les œuvres de Hodler III

Le musée, réceptacle de goûts

Le rôle du cadre est primordial: sublimer l’œuvre qu’il encadre. Pour cela, il doit être présent, sans toutefois s’imposer. Tout se joue dans le juste équilibre entre proportions, matière, style et polychromie, de manière à ce qu’il devienne une fenêtre sur l’œuvre et guide en douceur le regard du spectateur du mur vers le monde imaginaire du tableau.

Continuer la lecture…

À quel saint se vouer?

Sceaux et piété populaire à Byzance

La querelle des images saintes à Byzance a vu sa conclusion par la proclamation de la restauration définitive du culte des icônes, lors du Synode de Constantinople, en 843. Leur vénération deviendra même symbole de l’Orthodoxie, la croyance droite, expression par excellence de piété et d’identité culturelle. Au terme de presque cent-vingt ans d’une tourmente théologique qui a profondément bouleversé la vie politique, sociale, spirituelle et artistique de l’Empire et de son Église, la paix était retrouvée. Toute remise en question des images saintes et du corollaire des deux natures indissociables du Christ était dorénavant perçue comme une hérésie qui condamnait ses tenants à l’exclusion de la vie de l’Église.

Continuer la lecture…