Collections

Le Musée d’art et d’histoire figure parmi les trois plus grands musées suisses. Encyclopédique, il rassemble des collections variées, fruits de la réunion de plusieurs fonds muséaux et de dons de collectionneurs ou de fondations. Peintures, sculptures, estampes et dessins, livres, objets archéologiques et historiques – dont des bijoux, des montres et des émaux, des textiles, des icônes, des meubles ou de l’argenterie – permettent de voyager à travers le temps et d’explorer les grandes étapes des civilisations occidentales.

Autour du bijou 1900 à Genève (1/2)

Les bijoux du MAH en prêt à Zurich

Jusqu’au 22 octobre, le Landesmuseum de Zurich propose Schmuck. Material Handwerk Kunst , une exposition sur le bijou et son histoire pour laquelle le MAH a accordé le prêt de quelque 40 œuvres. Choisies dans ses collections par l’une des commissaires, Joya Indermühle accompagnée par Beatriz Chadour-Sampson, historienne du bijou, ces pièces illustrent plus précisément le bijou 1900, de style Art nouveau et de style Art déco.

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Itinéraire d’un tableau spolié par les nazis

Jeune femme à la fontaine de Camille Corot

Jeune femme à la fontaine (vers 1860) de Camille Corot occupe une place singulière dans la série de portraits féminins du XIXe siècle de la collection du Musée d’art et d’histoire. Avant d’être inscrit à l’inventaire du MAH, ce tableau est notamment passé entre les mains des autorités nazies.

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Des estampes de Whistler en cadeau au CdAg

L’empreinte d’un donateur exceptionnel

En novembre dernier, le Cabinet d’arts graphiques des Musées d’art et d’histoire a eu le rare privilège de recevoir sept estampes de l’artiste américain James McNeill Whistler (Lowell, Massachusetts, 1834 – Chelsea, Londres, 1903). Un don exceptionnel, de la part d’amis d’Adriaan Van Ravesteijn (1938-2015).

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Incursion dans le monde des arts du feu (2/2)

La renaissance artistique qui favorise l’école genevoise

Après une courte éclipse, due à l’évolution du goût et au développement technique de la montre – qui change de forme –, un nouvel essor est donné au décor des montres et des bijoux dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, grâce à des inventions: l’émail tendre – vers 1775 – qui donne un aspect uni et précieux – à la pièce, ou le fondant – vers 1780 –, qui protège les peintures et les fait briller. Une renaissance artistique se manifeste à Genève, favorisant l’émergence d’une «école» locale. Celle-ci s’installe dans le créneau de la production de luxe, assurant ainsi la réputation des artisans de la Fabrique de Genève en Europe et dans le monde.

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Incursion dans le monde des arts du feu (1/2)

De la place de l’émail dans les métiers d’art genevois

Les collections du Musée d’art et d’histoire recensent des centaines d’œuvres qui témoignent depuis le XVIIe siècle des activités de la Fabrique, appellation qui regroupe les horlogers, les émailleurs, les bijoutiers, les orfèvres et leurs collègues graveurs, guillocheurs et autres artisans de Genève. Forcée d’évoluer avec la modernité, la Fabrique s’est transformée sous l’effet de l’industrialisation, répartissant dans les manufactures ces artisans, dont les descendants continuent aujourd’hui à faire vivre des savoir–faire ancestraux. Parmi eux, les émailleurs participent de la revalorisation des métiers d’art. De fait, l’émail et ses diverses techniques sont indissociables du nom de Genève et de son horlogerie.

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