Collections

Le Musée d’art et d’histoire figure parmi les trois plus grands musées suisses. Encyclopédique, il rassemble des collections variées, fruits de la réunion de plusieurs fonds muséaux et de dons de collectionneurs ou de fondations. Peintures, sculptures, estampes et dessins, livres, objets archéologiques et historiques – dont des bijoux, des montres et des émaux, des textiles, des icônes, des meubles ou de l’argenterie – permettent de voyager à travers le temps et d’explorer les grandes étapes des civilisations occidentales.

Le Cycle de Constantin par Lanceloot Lefebure, trésor de la tapisserie au MAH (IV)

Quatrième partie: Constantin entre dans la ville de Rome et reçoit les clés de la ville

Après la victoire remportée sur les troupes de Maxence sur le pont Milvius, l’armée de Constantin entre dans Rome le 29 octobre 312. La population accueille triomphalement celui qui, désormais, est co-empereur aux côtés de Maximien et de Licinius. Dès son arrivée, Constantin présente son succès comme le double fruit de la protection divine, dont il a bénéficié grâce à Dieu, et de sa sagesse politique et militaire.

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La tête dans les nuages

Quand Ferdinand Hodler équilibre ses paysages avec de simples nuages…

Qui n’a jamais observé les nuages, couché dans l’herbe? Qui ne s’est jamais plu à lire dans les cumulus les figures les plus folles? Supports de rêve, stimuli pour l’imagination, les nuages jouent un rôle particulier dans la peinture de paysage d’un très grand artiste suisse, Ferdinand Hodler. Cumulus au-dessus du Lac de Thoune, stratocumulus tournant en brouillard d’où s’échappe le sommet de la Jungfrau, cumulonimbus au-dessus du Lac Léman…

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Le Cycle de Constantin par Lanceloot Lefebure, trésor de la tapisserie au MAH (III)

Troisième partie: La victoire de Constantin sur Maxence au pont Milvius

Après le «nœud» du couronnement de Constantin, voici le dénouement de l’histoire politique, familiale et religieuse qui le lie à Maxence. Commençant à douter de l’issue du conflit qui l’oppose à Constantin, aux portes de Rome, Maxence décide en effet de contre-attaquer en faisant avancer ses troupes contre celles de son ennemi. En large infériorité numérique, l’armée de Constantin n’est pas dans une position favorable. Cependant, aidé par la protection divine récemment acquise, mais aussi par sa science tactique, Constantin parvient à retourner la situation en sa faveur. Il envoie d’abord sa cavalerie, puis son infanterie, et finit par repousser les troupes ennemies jusqu’aux rives du Tibre, sur le pont Milvius. Pris de panique, les ingénieurs de Maxence font détruire les fondations du pont, ce qui entraîne la noyade de centaines d’hommes. Maxence y trouvera la mort, noyé dans les eaux de la rivière alors qu’il tentait de s’enfuir. La victoire de Constantin est donc rapide et éclatante.

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Que deviennent les ouvrages donnés à la Bibliothèque d’art et d’archéologie ?

Les dons représentent le tiers des acquisitions de la BAA

Depuis son origine, la Bibliothèque d’art et d’archéologie reçoit et accepte avec reconnaissance les dons concernant les domaines de l’art et de l’archéologie qui contribuent à l’enrichissement des collections. Une exposition sur les donations importantes et historiques a eu lieu sur le sujet en 2011, sous le titre 100 ans de générosité, la constitution du fonds précieux de la Bibliothèque d’art et d’archéologie par les donations genevoises et étrangères.

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L’Opération de Jacob van Spreuween

Un portrait de Rembrandt van Rijn se cacherait dans ce tableau…

Attribué au peintre  Jacob van Spreeuwen (1611-après 1650) et légué au Musée d’art et d’histoire en 1942, L’Opération (1635-1640) figure en bonne place dans les collections d’art hollandais du musée. Le tableau s’inscrit dans une tradition comique qui, amorcée par la Cure de folie de Jheronimus Bosch (vers 1450/55-1516) et diffusée par Pieter I Bruegel (1528/30-1569) notamment à travers la gravure, thématise la niaiserie du paysan, convaincu de se faire soigner de sa folie par un charlatan. Il met en scène la fausse opération dans un intérieur d’apothicaire qui présente, sur les étagères du mur du fond, des objets tels que des pots, des flacons, un plat ou encore un crâne. Le vieux charlatan feint de pratiquer une ablation derrière l’oreille droite du paysan qui, totalement effrayé, se cramponne à son fauteuil, et dont l’épouse prie pour la bonne réussite de cette délicate opération.

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