Expositions

Chaque année, les Musées d’art et d’histoire programment une quinzaine d’expositions temporaires dans ses cinq lieux: le Musée de la rue Charles-Galland, le Rath, la Maison Tavel, le Cabinet d’arts graphiques et la Bibliothèque d’art et d’archéologie. Une programmation qui répond à des critères comme la découverte des collections et leur mise en valeur, les collaborations internationales, les recherches menées sur les œuvres par les scientifiques du MAH ou la recherche de la transversalité entre les différentes collections du musée.

Les Musées de demain

Jusqu’au 8 octobre, Musées du XXIe siècle décrypte les profondes mutations du monde des musées

Les musées sont a priori le lieu de la pérennité. Pourtant leur histoire est récente et leurs évolutions nombreuses. Les monuments néo-classiques, dont le répertoire architectural faisait référence aux temples et aux palais, ont été remplacés selon les époques par des bâtiments fonctionnels, par des constructions iconiques ou par des espaces ouverts sur la ville environnante. Le projet initial de conservation des modèles, inscrit dans une perspective positiviste d’édification des esprits, a intégré une plus grande préoccupation pour les publics et a élaboré des programmations. L’enjeu du développement économique est entré dans l’équation; et la notion même de patrimoine et de savoirs s’est plus récemment vue bouleversée par la révolution numérique.

Continuer la lecture…

Le Mur a 100 ans!

La Maison Tavel célèbre le centenaire du Monument international de la Réformation

À la Maison Tavel, l’exposition Faire le mur? Le Monument international de la Réformation a 100 ans! se propose de retracer les grandes étapes de la création de ce que l’on nomme désormais couramment «Mur des Réformateurs ». Une véritable fresque historique…

Continuer la lecture…

Neue Wilde et Transavanguardia

Le retour à la figuration des années septante

Dans le cadre de l’exposition Martin Disler. Des coups au cœur, le Cabinet d’arts graphiques présente une dizaine d’œuvres illustrant le contexte artistique dans lequel Martin Disler a évolué. Bien que l’artiste soleurois n’ait jamais appartenu à un groupe ou à un mouvement défini, son œuvre s’inscrit parfaitement dans l’esprit de son époque: il partage en effet les préoccupations des Neue Wilde germaniques et des peintres de la Transavanguardia italienne qu’il rencontre à la Biennale de Venise en 1980 et à la documenta 7 de Cassel en 1982. Ceux-ci prônent un retour à la figuration, manifestent un goût marqué pour l’expérimentation et renouvellent la pratique des techniques artistiques traditionnelles, tombées en désuétude au cours des années 1960. En réaction à l’approche intellectuelle des artistes conceptuels et minimalistes, les Neue Wilde et les trans-avant-gardistes revendiquent l’importance du savoir-faire de l’artiste et de sa subjectivité dans la réalisation de l’œuvre.

Continuer la lecture…

Le MAH perpétue une tradition genevoise

Le Mur des Réformateurs vu par 8 dessinateurs

Dans le cadre de l’exposition Faire le mur ? Le Monument international de la Réformation a cent ans!, les Musées d’art et d’histoire ont souhaité perpétuer une tradition typiquement genevoise: le détournement par le dessin du mur et de ses augustes figures. Huit Romands ont eu carte blanche pour réaliser une illustration à partir du célèbre monument: Cécile Koepfli, David Parrat, Isabelle de Muralt, Mirjana Farkas, Olga Fabrizio, Poussin, Reto Crameri et Simon Tschopp. Leurs dessins seront dévoilés chaque jeudi de juillet et d’août sur les réseaux sociaux du musée (Facebook, Twitter et Instagram) et seront présentés, en alternance et en grand format, dans l’entrée de la Maison Tavel jusqu’au 29 octobre.

Continuer la lecture…

Martin Disler graveur

De l’importance des collaborations

Entre 1968 et 1980, Martin Disler ne pratique l’estampe que sporadiquement, alors même qu’il explore toutes formes d’expression – écriture, peinture, dessin, objet, performance, musique. La proposition que lui fait Peter Blum en 1981 de produire et d’éditer un portfolio de gravures initie une pratique qu’il poursuivra jusqu’à son décès en 1996. L’exposition du Cabinet d’arts graphiques lève aujourd’hui le voile sur les dernières années de sa production gravée.

Continuer la lecture…