Des outils pour les visiteurs

Du nouveau dans les salles d’arts appliqués

Depuis la réouverture des salles Beaux-Arts en mai 2018, le Musée d’art et d’histoire propose de nouveaux outils de médiation textuelle à destination du public. Communs à l’ensemble des domaines de conservation, ils intègrent petit à petit les salles permanentes. Ce dispositif s’efforce de tenir compte de la diversité des profils de nos visiteurs, de la variété de leurs attentes et de leurs habitudes de visite. Il s’applique également au développement d’une lisibilité améliorée. Au mois d’octobre, les salles d’arts appliqués du rez-de-chaussée ont ainsi, à leur tour, fait leur mue.

Du nouveau dans les salles d’arts appliqués

Depuis la réouverture des salles Beaux-Arts en mai 2018, le Musée d’art et d’histoire propose de nouveaux outils de médiation textuelle à destination du public. Communs à l’ensemble des domaines de conservation, ils intègrent petit à petit les salles permanentes. Ce dispositif s’efforce de tenir compte de la diversité des profils de nos visiteurs, de la variété de leurs attentes et de leurs habitudes de visite. Il s’applique également au développement d’une lisibilité améliorée. Au mois d’octobre, les salles d’arts appliqués du rez-de-chaussée ont ainsi, à leur tour, fait leur mue.

Les visiteurs disposent désormais d’un panneau explicatif par salle, en français et en anglais, développant son contenu. Chacun saura désormais pourquoi la salle d’honneur de Zizers est plus haute que les autres salles du parcours des Arts appliqués ou pourquoi l’avant-dernière salle est dédiée à Jean-Jacques Rigaud.

Nouveau dispositif de médiation dans la salle Rigaud © MAH, photo: F. Bevilacqua

Les cartels, ou étiquettes, ces petits textes placés à côté des œuvres, précisant les auteurs, les titres, les techniques… ont été entièrement revus et remis en page pour une meilleure lisibilité. Les visiteurs auront aussi à leur disposition, dans chaque salle, un livret d’accompagnement à la visite présentant plus en détail une sélection d’œuvres. L’occasion de (re)découvrir la technique de la laque de Jean Dunand, les rapports entre Ferdinand Hodler et Joseph Hoffmann, le lien entre un saint et un faucon, pourquoi une tête de mort orne un cabinet, ou encore ce qui se cache derrière une table ronde d’apparence banale ou qui pouvait bien porter un casque de plus de 11 kg.

Le salon Cartigny ©MAH, photo: F. Bevilacqua

Œuvres sorties des réserves

L’équipe des Arts appliqués en a également profité pour introduire quelques nouveautés. Grâce à de nouvelles vitrines, les visiteurs pourront apprécier plus aisément la médaille de la Trinité, pièce rare et chef-d’œuvre de l’art de la médaille du XVIe siècle.

De nouvelles œuvres sorties des réserves ponctuent le parcours. Les visiteurs peuvent désormais admirer quelques pièces d’orfèvrerie d’apparat du XVIIe siècle, dans un décor digne de leur éclat comme les deux coupes en vermeil de l’orfèvre-graveur Johann Theodor de Bry (1561-1623), données en 1707 à la Bibliothèque publique de Genève par Guillaume Franconis, membre du Conseil des Deux-Cents.

Paire de coupes dites tazze, Le Bénédicité et Adam et Ève au Paradis
Johann Theodor de Bry (Liège, 1561 — Francfort, 1623), Allemagne?, 1604
Argent gravé et doré, don à la Bibliothèque publique de Genève de Guillaume Franconis, 1707
©MAH, photos: B. Jacot-Descombes, inv. G 625 et G 626

La présentation des œuvres médiévales s’est enrichie, entre autres, de deux émaux français. Une plaque de reliure attribuée à l’atelier du Maître Alpais, célèbre maître actif entre 1185 et 1215, est un très bel exemple de la maîtrise des émailleurs limousins, que traduisent la finesse de la ciselure et les couleurs éclatantes. Le médaillon du Baiser de Judas, plus tardif (vers 1380) illustre, quant à lui, la technique des émaux translucides et le raffinement de l’art parisien au XIVe siècle.

Plaque d’un plat de reliure, Christ en croix, attribuée à l’atelier du Maître Alpais (actif 1185-1215)
Limoges, 1200-1210. Émaux champlevés sur cuivre, appliques en bronze, achat, 1979
© MAH, photo: J. M. Yersin, inv. AD 3705
Médaillon, Le Baiser de Judas, Nord de la France, vers 1380
Émaux translucides, or, argent, achat, 1988 ©MAH, photo:  N. Sabato, inv. AD 7169

Accompagnant l’ouverture d’une nouvelle salle consacrée aux cabinets et la présentation en salle des Armures autour de Hodler et le guerrier suisse, ces améliorations participent au renouveau des salles d’arts appliqués au Musée d’art et d’histoire. Prochaine étape en décembre, avec une surprise pour la fête de l’Escalade, à suivre donc! D’ici là une balade dans ces salles, au gré de vos envies, s’impose.

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