L’utilisation des multimédias dans la présentation des collections

On peut penser que le musée qui conserve les plus importantes créations matérielles du passé se suffit à lui-même et que le public viendra uniquement pour cela. Ce n’est évidemment pas le cas et les musées doivent – comme toutes les activités humaines – s’adapter aux progrès, tenir compte des évolutions esthétiques mais aussi technologiques.

On peut penser que le musée qui conserve les plus importantes créations matérielles du passé se suffit à lui-même et que le public viendra uniquement pour cela. Ce n’est évidemment pas le cas et les musées doivent – comme toutes les activités humaines – s’adapter aux progrès, tenir compte des évolutions esthétiques mais aussi technologiques.

Cette prise de conscience se fait à des rythmes différents selon les lieux et les traditions. Ainsi, par exemple, les pays où domine le patrimoine immatériel (Afrique, Océanie) réfléchissent à des modes de présentation qui répondent à une réalité que l’on ne rencontre guère ailleurs et constituent un nouveau champ pour la muséologie.

Dans chaque musée, des professionnels cherchent le point d’équilibre qui permettra une utilisation raisonnée des technologies comme vecteur de médiation entre le discours scientifique et le visiteur.

Les premières années d’utilisation des nouvelles technologies ont été contrastées. Combien de fois peut-on apercevoir dans un coin sombre d’une salle de musée le cadavre d’une borne miracle qui devait se substituer aux objets et qui, faute de mise à jour et de maintenance, est abandonnée, foudroyée par le dieu informatique.

Cette période est révolue, les errements des premières années ont été sereinement analysés et les technologies qu’il n’est plus nécessaire de qualifier de nouvelles prennent définitivement leur place dans le paysage muséal.

Le public est très largement favorable à l’utilisation des multimédias dans les scénographies qui, par l’interactivité, réduisent l’aspect formel du musée, la « vitre » qui sépare le visiteur de l’objet.

Le MAH de Genève entrera bientôt dans une nouvelle ère, c’est pourquoi un travail de fond est actuellement entrepris pour dégager une stratégie numérique qui, de la scénographie aux réseaux sociaux, ouvre des perspectives pour la décennie à venir.

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